Certains week-ends s’alignent parfaitement : un ami récemment installé dans une ville emblématique, un jour férié ensoleillé au mois de mai, et trois jours de liberté pour explorer ou redécouvrir une destination. C’est exactement ce qui m’est arrivé lors de mon escapade en solo à Biarritz. J’ai rendu visite à un ami qui vivait auparavant à Saint-Barthélemy (dans les Caraïbes) et qui venait tout juste de s’installer en France, choisissant cette ville où l’océan rencontre une atmosphère chic et décontractée. Pendant trois jours, entre plages bondées, marchés gourmands, coworking efficace et nuits festives, j’ai savouré chaque instant.
Biarritz au soleil : entre art de vivre et culture
Dès mon arrivée, le charme de Biarritz a opéré. Un ciel d’un bleu parfait, un soleil agréable, et la Grande Plage qui se remplissait doucement de vacanciers et de surfeurs. Mon ami habite dans un ancien hôtel transformé en appartements, près de la vivante rue Mazagran. L’endroit a un côté à la fois original et cinématographique — presque comme dans Shining, mais avec vue sur l’océan et ciel bleu
Premier arrêt : le Café de Paris, face à l’océan. Nous avons trinqué à nos retrouvailles avec un verre du matin — rien de mieux pour se mettre dans l’ambiance locale. Puis direction le marché couvert de Biarritz, véritable temple de spécialités régionales. Vers 11 h, des huîtres fraîches et un verre de blanc au comptoir : un plaisir simple mais décadent, le genre d’indulgence qu’on s’accorde en vacances.
L’après-midi, nous avons poussé un peu plus loin vers une plage plus discrète. Sable, brise marine, planches de surf et groupes d’amis installés : Biarritz respire la détente et la culture surf. Nous avons rejoint la bande d’amis de mon hôte, dans une ambiance aussi solaire que décontractée.
Le soir venu, cap sur une fête de village. Pas de corrida ici, mais de la musique live, des foules dansantes, et un coucher de soleil spectaculaire sur l’océan. Nous avons flâné au rythme des lumières et des chansons, imprégnés de l’ambiance. Sur le chemin, j’ai découvert une spécialité locale de fast-food : une sorte de crêpe garnie d’une saucisse. Pas de la haute gastronomie, mais une découverte amusante et insolite.
Coworking et fête : Biarritz en mode nocturne
Le lendemain, changement de décor : ciel gris et pluie légère. Rien de décourageant. J’avais prévu de travailler un peu, alors direction un espace de coworking au nom simple : Coworking Biarritz. Accueil chaleureux, cadre propice, tout ce qu’il fallait pour une session productive. Réunions, avancement de projets… un peu de discipline en vacances, ça fait du bien.
À midi, déjeuner dans un restaurant japonais du centre-ville. Une belle surprise avec des nouilles maison, du poulet façon chinoise et des plats authentiques. Une fois encore, Biarritz a confirmé son mélange réussi entre traditions et influences cosmopolites.
Le troisième jour, le soleil était de retour. Parfait pour flâner, profiter de la lumière, se promener dans les rues et repasser au marché. En soirée, apéro près du marché couvert : les bars étaient bondés, l’ambiance festive et les sourires partout. Nous avons atterri dans un bar tenu par un ancien rugbyman — super ambiance, bonne musique et foule conviviale. J’ai commandé une caïpirinha : un peu légère en sucre, mais agréable malgré tout.
La nuit a continué avec une virée en club. Première étape : un club électro à la playlist efficace, même si les transitions du DJ manquaient un peu de fluidité. L’énergie était là, c’était l’essentiel. Ensuite, passage obligé au Caveau, une institution locale avec deux ambiances : rock à l’étage et électro en sous-sol. Rythme intense, un peu répétitif, mais l’ambiance festive nous a portés jusqu’au bout de la nuit.
une parenthèse basque réussie
Ce week-end en solo à Biarritz m’a offert exactement ce dont j’avais besoin : un équilibre parfait entre retrouvailles, air marin, bonne cuisine, travail productif et nuits animées. J’ai redécouvert une ville qui marie élégance et simplicité, tradition et modernité — le tout sous le soleil, avec juste ce qu’il faut de pluie rafraîchissante.
Mais surtout, ce voyage m’a rappelé à quel point partir seul permet de se reconnecter à ses envies, à ses plaisirs simples et à la magie des rencontres spontanées. Merci Biarritz — à la prochaine.